Budget participatif - édition 2024

Le bitume utilisé pour nos places de parking a plusieurs défauts :

• il est complètement imperméable,
• il absorbe énormément de chaleur,
• il empêche le sol de respirer,
• il est complètement artificiel.

Autrement dit, lors des fortes pluies, il diminue l'infiltration des eaux dans le sol, qui se retrouvent dans les eaux usées et augmentent par la même occasion les risques d’inondation. En été, il augmente la température ambiante. Dans un contexte de dérèglement climatique et de réchauffement global, il a ainsi un rôle non négligeable dans le bien-être en ville.

Il existe cependant des alternatives à ce type de revêtement. L’enrobé peut être remplacé par des systèmes prenant en compte le sol, comme des dalles alvéolées avec engazonnement ou plaquettes végétales. Ceci permet d’aérer le sol tout en garantissant la sécurité et l’efficacité du stationnement. L'eau de pluie pourra ainsi s'infiltrer dans le sol et retourner à la nappe, améliorant la résilience locale face à la sécheresse. En plein soleil, il n'y aura pas de réchauffement du sol. Cette mesure permet également de préserver le sol vivant, menacé par l'artificialisation, et contribue à la revégétalisation de la ville et à l'amélioration de sa biodiversité.

Attention, la gestion de la voirie étant en général une compétence de la métropole, ce projet de parking végétalisé devra être réalisé sur un parking relevant directement de la ville.

En ce qui concerne le prix du projet, un budget de 20 000 € permettrait déjà de désartificialiser et végétaliser autour de 150 m² de places de parking. Cependant, la ville pourra à sa convenance faire appel à des subventions pour compléter ce budget et augmenter la surface à végétaliser.